Bundi et son palais

Publié le 25 juillet.
Nuit calme au Bundi Haveli. Cet haveli est situé à l'entrée de la vieille ville proche du petit lac et permet un accès facile au palais ou nous retrouvons notre chauffeur préféré. Deux options possibles de visites: soit le palais, soit le fort ou les deux. Vu le relief et l'aspect grandiose du palais, vous nous limiterons au palais. Cette masse importante qu'on découvre en arrivant à Bundi est unique.sous la pluie, on rigole pas mal, on nous demande même de prendre des photos, toujours avec le sourire... Une fois la décrue amorcée, nous arrivons, en longeant les murs, à rejoindre la rue de notre hôtel, mais là, impossible de passer la mare qui s'est formée sur environ 7-8 mètres. Toujours  aussi serviable,un marchand ambulant est appelé et on nous fait monter sur son chariot en bois pour nous faire traverser. C'est sympa de penser a nos pieds secs!

entrée du palais
On a l'impression que ce palais est sorti d'une histoire romanesque d'un autre temps. La multitude des toits, alcôves, fenêtres et balcons donne une harmonie remarquable à ce palais qui semble taillé dans la roche de la montagne. Allez chercher des photos et vous comprendrez.

La nuit est tombée (8 heures du soir) et nous décidons de profiter du restaurant en terrasse de l'hôtel pour déguster un thali , plat regroupant différentes sauces et préparations. Ça pique un peu comme d'habitude. L'orage semble passé mais la mousson rôde.

On dit que Kipling s'est inspiré de ce monument pour écrire le livre de la jungle. Recherchez dans votre mémoire les classiques de Disney car il me semble qu'on y voit un truc qui ressemble à ça dans le dessin animé adapté. Nous faisons une partie de la visite avec nos désormais inséparables amis, ce qui est fort agréable. A l'intérieur, on est d'abord surpris par l'état de conservation. L'édifice semble tellement grand qu'il n'est pas entretenu.


l'une des portes du vieux Bundi
Le seul fait de balayer les pelouses (oui c'est paradoxal, mais on l'a vu) ne suffira malheureusement pas à maintenir ce palais en l'état. Mais la visite des différentes salles dans les étages encore  accessibles nous permet de découvrir de véritables trésors: des fresques murales de la vie des rois et maharadjahs, mais aussi beaucoup de tableaux représentants les dieux hindous. Pensez a prendre une torche si vous y allez; heureusement, on part toujours équipés. Dans la seconde partie de la visite, un gardien se fait notre guide  en anglais, pour découvrir le jardin des femmes et de leurs lieux de vie.

Une fois de plus, les explications très précises du guide impromptu nous dévoilent de nombreux détails des très nombreuses fresques, généralement dédiées aux dieux hindous. Je ne vais pas vous raconter ici les nombreuses légendes et histoires des divinités et dieux hindous, mais si je vous parle de Ganesh, de son père Shiva, de Krishna, de Vishnu de Brahman et consorts ce doivent être des noms que vous avez déjà entendus. Les histoires qui entourent ces personnages, et cette liste n'est pas exhaustive loin s'en faut, sont super intéressantes, mais il faudrait y consacrer une étude approfondie et longue pour en comprendre toutes les subtilités.
recherchez la double tête éléphant-cheval de cette miniature
Cette visite terminée, comptez bien  2 heures, et après un passage par la boutique de bijoux, direction Pushkar à environ 3 bonnes heures de route moins détériorée que celle d'hier pour y découvrir un haveli remarquable; certainement notre coup de coeur 💜 de ce voyage jusqu'à présent. Sur 5 étages autour d'un patio, le "In seven heaven" (au 7eme ciel en français) est un endroit zen et reposant bâti avec une véritable harmonie. Un peu bobo, mais tellement agréable. Notre visite souhaitée du centre de la ville fut interrompue par un gros orage de mousson qui nous a offert un spectacle de rue. En quelques minutes, la très forte pluie transforme la rue en une route d'eau et les égouts débordent (les odeurs aussi). Un peu coincés par cette montée subite des eaux, nous nous sommes abrités sous le porche d'un temple et avons observé de longues minutes. Les enfants semblaient vraiment heureux de pouvoir jouer dans la boue. Que se passe t-il? Et bien, on range (un peu) ce qui pourrait mouiller, on éclabousse les autres, on fait une procession en chantant sous la pluie, on rigole pas mal, on nous demande même de prendre des photos, toujours avec le sourire...
Une fois la décrue amorcée, nous arrivons, en longeant les murs, à rejoindre la rue de notre hôtel, mais là, impossible de passer la mare qui s'est formée sur environ 7-8 mètres. Toujours  aussi serviable,un marchand ambulant est appelé et on nous fait monter sur son chariot en bois pour nous faire traverser. C'est sympa de penser a nos pieds secs!

véhicule haut en couleurs utilisé pour les fêtes locales