Le temple des rats et Bikaner

Publié le 17 juillet.
Malgré une petite panne de réveil, qui n'est pas due au manque de sommeil (nous avons passé une très bonne nuit contrairement a de nombreuses mauvaises appréciations non fondées sur internet), nous reprenons la route et quelle route vers Bikaner. En effet, de jour en jour le spectacle de la route s'amplifie. Sur les quelques 200 km parcourus, un bon tiers s'est fait sur des routes innommables. Avec la pluie d'hier soir, imaginez le tableau: nids de poule partout, trous énormes obligeant à quitter la route pour les éviter , chantiers en cours (en cours depuis et pour longtemps). Notre première visite se fe-rat au temple des rats, le jeu de mots était facile. Dans ce temple appelé Karni Mata, l'histoire raconte que cette femme (14eme siècle) a décrété que les membres de sa famille se re incarneraient en rats. Ce qui veut dire qu'une fois avoir enlevé ses chaussures, pas le choix, c'est un temple, on essaie d'éviter les rats qui pullulent, et c'est peu dire, d'autant plus qu'ils se font un plaisir de les nourrir.

Une petite demi heure suffit largement pour la visite, l'envie première en sortant est de laver les pieds.
Nous rejoignons ensuite Bikaner où, après le lunch nous partons en touk-touk visiter d'abord le fort. Magnifique et à apprécier à sa juste valeur. Les salles s'enchaînent les unes après les autres. On y découvre la vie des Maharajahs, qui contrairement à ce qu'on pense, ont régné jusqu'à il n'y a pas si longtemps que ça. C'est de l'histoire moderne. La splendeur du site nous fait imaginer la vie de ces nobles indiens qui vivaient sous une influence très fortement britannique.


Au fil des salles que nous visitons avec un autre couple de français rencontrés ce midi au resto, nous découvrons un véritable labyrinthe. Un indien nous ouvre à un moment donné une salle non ouverte à la visite et nous fait découvrir une autre partie de l'immensité du site. On a pensé qu'il faisait cela pour avoir une petite récompense mais que nenni, une fois qu'il nous a lâché les baskets il est parti en disant simplement bye. Étonnant...
La visite du musée attenant au fort nous a laissé sur notre fin. On y retrouve les objets et vêtements utilisés par les maharajahs et leur famille; nous y retrouvons en grande partie ce qu'on a déjà vu avant.
La suite fut un moment fort: avec notre chauffeur de touk-touk et Gourav, notre expédition à travers la vielle ville de Bikaner restera gravée dans nos esprits. Des rues étroites où  seuls les piétons, les vélos et les touk-touks ont le droit de s'aventurer, c'est le b......


Le summum fut l'arrêt dû au passage à niveau fermé, ce qui n'empêche pas tout le monde de passer jusqu'au passage du train. INCROYABLE! Plutôt que de décrire, j'ai préféré filmer.

La continuation à travers le old town et la visite d'un temple hindou fut une fois de plus un véritable show, avec le bruit, la poussière, la pollution, les klaxons et surtout la foule, partout.

SCENES DE RUE







Gourav nous dépose ensuite au Gajner palace, c'est une option que nous avons choisie afin de goûter au moins une fois à ce qu'est un palace. On n'est pas habitués à ce type d'accueil et de prise charge. Nous y découvrons une suite avec un bureau d'accueil, puis un petit salon, puis la somptueuse chambre avec un lit pour toute une famille, un autre vestibule, un sauna et une SdB. Le décor extérieur est aussi à la hauteur. Le chant permanent des perruches est impressionnant ; elles se cachent dans les branches d'arbres immenses. On est au milieu du désert dans un palais digne des Mille et une nuits au bord d'un lac. Je vous invite à aller sur leur site pour mieux comprendre.cliquez ici:le Gajner palace